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Sortie scolaire

Jeux de cours d'école

Souvenirs d'écoles

Je me souviens…  j'apporte mon témoignage, un document, des photos
dans mon commentaire au bas de la page

Récit de Suzanne Laubin

Il est 8 heures, l’heure de partir pour l’école.

Ce matin de décembre, il fait froid et le temps est humide. Il faut mettre les galoches. Une semelle de bois, d’une épaisseur d’environ 2 centimètres, est la base de ces chaussures. L’empeigne et la tige, qui remontent plus haut que la cheville pour protéger de la pluie et du froid, sont en cuir, un peu raide, percé d’œillets où passent les lacets. Ces derniers sont taillés dans des chutes de cuir. Ces galoches alourdissent la marche tout au long du trajet. Il y a un bon kilomètre entre la maison et l’école, mais elles permettent d’avoir les pieds au sec toute la journée.
Pour se protéger du froid, un pull en laine tricoté à la main sous la blouse de l’école et un gilet, en laine lui aussi, par-dessus. Le tout recouvert d’un manteau, qui a servi seulement le dimanche les deux premières années, et qui servira encore deux ans pour aller à l’école. Pour lui donner un peu d’ampleur, on a déplacé les boutons et ainsi gagné deux à trois centimètres en largeur. Pour la longueur, seules les manches seront allongées avec une bande de velours noir, pour mieux recouvrir les poignets et rejoindre les gants, eux aussi tricotés à la main tout comme les chaussettes qui montent jusqu’aux genoux, au niveau du bas de la jupe, car à cette époque, les filles ne portaient pas de pantalon.

Dans les années 50, l’école était obligatoire jusqu’à 14 ans. Seulement un petit pourcentage d’élèves partait au collège vers l’âge de 12 ans pour poursuivre de plus longues études. La plupart des enfants faisaient la totalité de leur scolarité à l’école du village, clôturée par un examen appelé « certificat d’études »qui réunissait tous les élèves âgés de 14 ans du canton.
A l’école, il était de coutume que les élèves, dès l’âge de 11 ans, effectuent, tour à tour et deux par deux, « une semaine de service » qui se renouvelait deux à trois fois dans l’année. Ces jours-là, on partait plus tôt, à 7 h 45, afin d’être à l’école à 8 h. Cette « semaine de service » consistait à nettoyer le tableau noir et balayer la classe le matin avant l’heure d’ouverture de l’école. Ce n’était pas une corvée, mais une fierté.
D’octobre à avril, la mission comportait également l’allumage du poêle. Pour commencer, il fallait enlever les cendres refroidies de la veille. Ensuite, c’était toujours un périple d’aller remplir le seau à charbon dans la cave faiblement éclairée par une petite ampoule électrique. L’endroit idéal pour jouer à se faire peur. Mais pas le temps de s’attarder, il fallait allumer le poêle pour chauffer la classe avant l’arrivée des élèves, ne pas oublier de mettre du charbon pour maintenir le feu tout au long de la journée et balayer le sol quelque peu sali par la préparation du poêle. Garnir le foyer avec un peu de papier journal et des buchettes de bois, braquer l’allumette et voir la flamme s’élancer et pétiller, c’était une belle satisfaction ! Ensuite arrivée l’heure pour les élèves de rentrer dans la classe qui peu à peu se réchauffait. En silence, les enfants regagnaient leur place, le cours pouvait commencer.
L’hiver, la neige était très attendue par les enfants. Sur le chemin de l’école ou dans la cour de récréation, c’était de belles batailles de boules de neige en perspective. Un autre divertissement consistait à faire une « glissade » sur la neige gelée. A Cessieu, la cour de l’école de filles était un peu en pente ce qui permettait d’avoir plus d’élan. Très vite « la glissade », d’un mètre de large, pouvait atteindre 8 à 10 mètres en longueur. C’était la patinoire de l’époque !

Les élèves glissaient avec leurs galoches. Sur la semelle, ils avaient rajouté quelques clous plats à quatre pointes, dont le rôle initial était de protéger de l’usure le bois des galoches, mais qui permettait également de glisser mieux et plus vite.

Au plus froid de l’hiver, la température extérieure pouvait rester en négatif, c'est-à-dire en dessous de zéro degré, de jour comme de nuit, pendant deux ou trois semaines. Ce qui conservait bien « la glissade ». Les élèves l’entretenaient en versant dessus, le soir à 16 h 30 à la sortie de l’école, un ou deux seaux d’eau qui gelait rapidement. Cela augmentait l’épaisseur de la glace que le passage répété des enfants avait quelque peu abimée.
Un autre plaisir de la période hivernale c’était « mardi gras ». L’occasion bien sûr de préparer des « bugnes » une spécialité Lyonnaise très appréciée dans notre région. La pâte, faite de farine, de sucre, d’œufs, de lait et de beure, était malaxée, puis étendue au rouleau à pâtisserie. Quel plaisir ensuite de la découper en portion avec un petit outil en bois, appelé « roulette », qui faisait des bords dentelés et enfin la plonger dans l’huile bien chaude en faisant très attention de ne pas se brûler. Une tâche qui occupait bien tout un après midi d’hiver, récompensée par la dégustation de cette délicieuse pâtisserie !
L’autre animation du « mardi gras » c’était de faire « les mascarades ». Il fallait se déguiser. Dans les années 50, les déguisements n’étaient pas en vente dans les magasins et personne à la campagne n’aurait eu les moyens financiers pour en acheter. Les plus habiles pouvaient les confectionner. Mais la plupart du temps, les enfants dénichaient leurs trésors dans la garde-robe des parents.
Une robe ou bien une blouse par ci, un chapeau garni de fleurs et de rubans ou un renard en fourrure par là, c’était parfois le déguisement des garçons, pour de ne pas être reconnus en se grimant en fille, mais aussi celui des filles très fières de pouvoir « jouer à la dame ». Chez les messieurs, on pouvait emprunter une veste, un pantalon, un chapeau ou un béret mais aussi une grande chemise de nuit blanche qui faisait ressembler à un fantôme. Sans oublier la pipe pour compléter l’accoutrement. Un petit masque en forme de huit, percé de deux trous pour les yeux, garantissait l’anonymat.
Ce mardi-là, à la sortie de l’école, à 16 h 30, il fallait faire vite pour rentrer à la maison. Le déguisement avait été préparé la veille et très rapidement endossé pour ne pas perdre de temps. Ainsi affublés de leurs trouvailles vestimentaires, les enfants allaient se montrer de maison en maison. L’accueil était en général chaleureux, le jeu consistait à deviner qui se cachait sous le déguisement, car dans le village, la plupart des gens se connaissaient. Les enfants dévoilaient alors leur frimousse et agitaient de petites boites en fer qu’ils avaient percées d’une fente pour recueillir les quelques piécettes généreusement offertes. C’était la tradition, dans chaque maison, quelques petites pièces de monnaie avaient été mises de côté et destinées « aux mascarades ».

Mardi gras c’est fin février ou début mars, et le soleil se couche vers 18 h 30. L’arrivée de la nuit annonçait la fin de la fête. Vite, il était temps de rentrer à la maison où attendaient les devoirs ! Mais tout d’abord, après s’être réchauffé auprès du feu, quel plaisir de compter le contenu de la boite. Ce modeste pécule sera rapidement converti en bonbons et chewing-gum, ou peut être servira-t-il à acheter la belle gomme rose et bleue aperçue dans la vitrine du magasin, afin de remplacer le lambeau de gomme blanche bien rangé dans le plumier, à côté du crayon à papier et du porte-plume « sergent major » ?
En ce temps-là, la télévision n’existait pas. Les soirs d’hiver, une fois les devoirs terminés, on trainait un peu devant la soupe, très occupé à raconter aux parents les péripéties de la journée.
En hiver, les nuits sont froides et il n’y avait pas de chauffage dans les chambres. A l’heure du coucher, il fallait réchauffer le lit. Des briques, ou plus souvent de grosses pierres, étaient mises dans le four du poêle depuis l’après midi. Bien chaudes, roulées dans une bande de tissu pour éviter les brûlures, elles étaient déposées dans le lit un quart d’heure avant le coucher et répandaient ainsi une douce chaleur pour s’endormir douillettement sous les couvertures de laine et l’édredon de plumes qui permettaient de garder la chaleur au creux du lit jusqu’au bout de la nuit glaciale. Ce matin-là, aux premières lueurs du jour, les carreaux de la fenêtre étaient totalement recouverts de givre qui formait de magnifiques dessins.

Quelques instants encore pour les contempler et il sera l’heure de se lever si on ne veut pas être en retard à l’école ! 

Récit  famille Desportes (L'école du Bois)

Les enfants faisaient de la gymnastique sous le préau plutôt aux beaux jours et le samedi après-midi. Tous les enfants apportaient un sac en toile de jute qui servaient de tapis. Les filles mettaient un short sous leur jupe. Tout le monde se rendaient à  pied à l'école.

L'instituteur était très respecté, c'était un membre important de la communauté. Un des élèves M. René Georges venait toujours à l'école avec un bâton.

 

Le papa de M. Raymond Desportes allait à l'école du bois en 1883, en même temps que l'ancien cimetière.

Il y a toujours eu des institutrices pas d'instituteurs. Nicole, la fille de Raymond Desportes, a connu les yaourts en pension.

Il y avait 2 classes en 1982. Nicole indique que le jour de repos était le jeudi et que l'école avait lieu tout le samedi. 

Raymond Georges indiqué qu'il y a eu jusqu'à 35 élèves jusqu'au certificat d'études. Son grand-père a aussi été à l'école du bois : 1850 ?

Le collège 

Les enfants prenaient le train ouvrier matin et soir pour aller à l'école à Bourgoin. L’été il faisait le trajet à vélo.

Pour les enfants du bois, c'était la pension à  la semaine à Bourgoin, les enfants descendaient à pied avec leur valise pour prendre le train ou le bus soit à Cessieu, soit à Montceau. 

Au collège, il n'y avait cours que le samedi matin. Il fallait porter une blouse de couleur beige une semaine et une blouse bleue l'autre semaine. Les jupes n'étaient autorisées que s' il faisait très  froid.

Très peu d'enfants allaient en 6ème, souvent après le certificat d'études, les élèves trouvaient un travail et ne continuaient pas les études. 

Anecdote

Le catéchisme avait lieu 3 fois par semaine (lundi mercredi vendredi). L'école avait lieu jusqu'à 16h.

A 11 heures les enfants sortaient pour se rendre au catéchisme au village et devaient revenir à  13 heures. Il fallait donc courir pour revenir, après avoir mangé et c'était dur.

Une institutrice buvait, le matin ça allait et l'après-midi elle dormait.

Elle avait 3 enfants et son mari était représentant. Ses enfants faisaient exprès de courir et faire le tour de la classe, elle les poursuivait et eux ne l'écoutaient pas.

Récit Lucie et Roger Beton

L’école des filles  (maintenant centre aéré)  avec Mme BALMET, que des filles// jusqu'à 14 ans

  • En 1940 Mlle GROS , Mme GABIER, Mme JOLY et Mlle MARMONIER faisaient l'école aux filles 1 seule classe où il y avait tous les niveaux (idem pour les garçons)

Plus tard, il y eu le CP et le CE1 avec Mme COGNARD et Mme COQUAZ

  • L'école Communale qui était (l'ancienne école maternelle dans les années 70 avec Mme TESTARD) que des garçons jusqu'à 14 ans .  Mrs COMTE et MOINE  faisaient la classe aux garçons.

  • Les élèves obtenaient le Certificat d’Étude

En 1939 ils portaient le béret, avaient des galoches et une blouse.

Pour réparer la galoche ils mettaient des jams (une petite plaque et 4 petites pointes) et ressemblaient aussi avec des vieux pneus de bicyclette

Puis en...... les classes du CE2 au CM2 se sont retrouvées au « CHÂTEAU » Il y avait Mr CASSADA , Mr GIRERD (père de Mme COGNARD)

Ecole du Bois.jpg

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